Fédération québecoise du cancer
Chirurgie | Techniques chirurgicales

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Table des matières

Hormonothérapie pour d’autres types de cancer

Découvrez les types d’hormonothérapie disponibles pour les cancers autres que de la prostate ou du sein.

Les Corticostéroïdes

Le cortisol est l’hormone naturelle sécrétée par les glandes surrénales sous l’action de l’hormone ACTH secrétée par la glande hypophyse.

Il a différents rôles dont une action visant à diminuer la réaction inflammatoire.

Le cortisol de synthèse (fabriqué en laboratoire) comprend de nombreux médicaments utilisés en oncologie pour de nombreux cancers et de nombreuses indications dont :

Le traitement initial 

  • Médicament utilisé pour le traitement des cancers hématologiques tels que : leucémies, lymphomes, maladie de Hodgkin et myélome multiple en association avec des protocoles de chimiothérapie et de thérapie ciblée.

Le traitement de support 

  • Ils sont utilisés dans le but de contrôler les symptômes associés au cancer, à ses traitements et à son évolution;
  • Entre autres, ils sont parfois prescrits, en urgence, dans le traitement de l’hypercalcémie ou de compressions causées par la présence de métastases, principalement osseuses et cérébrales.

Le traitement en association à la chimiothérapie

  • Pour augmenter son efficacité;
  • En prévention de certains effets secondaires, tels que les nausées et les vomissements.

Types de corticoïdes de synthèse (médicaments) principaux 

  • Prednisone;
  • Dexaméthasone (Decadron, Dexasone);
  • L’hydrocortisone;
  • Méthylprednisone (Medrol).

L’hormone thyroïdienne

Sous l’action de la glande hypophyse qui secrète la thyréostimuline (TSH), dont le but est de stimuler la glande thyroïde, la thyroïde produit deux hormones :

  • la tri-iodothyronine ou T3;
  • la tétra-iodothyronine ou thyroxine, ou T4.

L’hormonothérapie est nécessaire pour toutes les personnes qui subissent une thyroïdectomie totale (retrait complet de la glande thyroïde) pour un cancer de la thyroïde.

Plusieurs types de cancers de la thyroïde sont hormonodépendants. Ça veut dire que les hormones thyroïdiennes favorisent la croissance des cellules tumorales. Le traitement hormonal fait donc partie des traitements indispensables après la chirurgie (résection de la glande thyroïde) et la radiothérapie à l’iode radioactif (iode 131).

Ce traitement hormonal consiste à prendre des hormones thyroïdiennes de synthèse sous forme d’un médicament : la lévothyroxine ou synthroid.

Deux objectifs sont ciblés en fonction des doses de médication utilisées :

  • À dose normale, le traitement remplace l’action de la thyroïde et vise à maintenir une TSH (hormone hypophysaire régulant la glande thyroïde) à un taux normal : on parle d’hormonothérapie de remplacement.
  • À dose élevée, il agit pour empêcher la sécrétion de la TSH qui pourrait stimuler des cellules tumorales restantes : on parle de traitement antihormonal.

La lévothyroxine remplace les hormones naturelles qui étaient produites par la thyroïde avant qu’elle ne soit retirée lors de la chirurgie. Elle doit être prise à vie et des suivis et contrôles sanguins précis sont nécessaires afin de s’assurer du bon dosage.

Les analogues de la somatostatine

Ce sont des médicaments qui ont pour but de faire baisser la quantité d’hormones produites et libérées par les tumeurs neuroendocrines (TNE).

Les tumeurs neuroendocrines ou carcinoïdes sont des tumeurs bénignes ou malignes qui se développent en général dans l’appareil digestif. Elles peuvent aussi affecter le pancréas, les poumons et plus rarement les testicules ou les ovaires. Ce sont des tumeurs qui croissent lentement. Comme ces tumeurs peuvent produire des forts taux de substances hormonales, cela peut parfois causer un syndrome carcinoïde.

Le syndrome carcinoïde se manifeste par un ensemble de symptômes tels que : bouffées de chaleur, crampes abdominales, troubles cardiaques et pulmonaires.

Pour contrôler ou prévenir les symptômes du syndrome carcinoïde, on utilise un analogue de la somatostatine. Le médicament le plus souvent employé se nomme octréotide (Sandostatin, Sandostatin LAR). Ce médicament est disponible sous 2 formes : à action rapide ou prolongée et s’administre sous forme d’injection intramusculaire.

Le progestatif

Le progestatif de synthèse est le principal type d’hormonothérapie employé pour traiter le cancer de l’endomètre (corps de l’utérus). Le cancer de l’endomètre est un cancer hormonodépendant car la sécrétion d’œstrogènes par les glandes surrénales, après la ménopause en influence le développement et la croissance. En revanche, la progestérone a un effet protecteur. Le progestatif est donc un médicament qui agit comme la progestérone (hormone féminine) et qui ralentit la croissance des cellules du cancer de l’endomètre.

Les progestatifs suivants sont utilisés pour traiter le carcinome de l’endomètre et le sarcome de l’utérus avancé ou métastatique. Ils s’administrent en doses quotidiennes par la bouche ou en injection à action prolongée. Ces médicaments se nomment :

  • Médroxyprogestérone (Provera);
  • Mégestrol (Megace, Apo-megestrol, Nu-megestrol, Lin-megestrol).

D’autres médicaments déjà décrits dans cette chronique peuvent aussi être donnés pour traiter un cancer de l’endomètre avancé : les anti-œstrogènes, les agonistes de la LHRH et les inhibiteurs de l’aromatase.

Cancer de la prostate

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