Je suis père de famille et maire de Preissac. J’ai été diagnostiqué d’un cancer du poumon en 2015. Et je dois me déplacer aux 3 semaines, en Outaouais ou à Montréal, pour recevoir mes traitements.
C’est grâce aux Chevaliers de Colomb que j’ai appris l’existence de la Fondation québécoise du cancer. Selon eux, il s’agit d’une des « meilleures fondations » pour les gens atteints d’un cancer.
En tout temps, j’y ai reçu un service impeccable, tant à l’Hôtellerie de Gatineau qu’à celle de Montréal. Le contact humain que j’ai reçu là-bas, je ne l’ai trouvé nulle part ailleurs. Que ce soit lors d’un massage, d’un repas dans la cuisine avec les bénévoles ou d’un passage à la réception, j’ai toujours trouvé une oreille attentive.
Les Hôtelleries de la Fondation m’ont offert à la fois l’intimité de ma chambre et des moments de partage avec les autres bénéficiaires et professionnels de la Fondation.
La Fondation offre également une foule d’activités qui permettent de prendre une pause pendant la maladie : thérapies complémentaires, jeux, lectures… tout est fait pour qu’on s’y sente bien, supporté et compris.
Mais ce qui m’a fait le plus plaisir lors de mes séjours, c’est de me retrouver dans un lieu d’échange, sans tabou, sans avoir l’impression de déranger. J’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreuses personnes à des stades différents de la maladie, avec lesquelles j’ai pu partager mon expérience. Ce qui est ressorti de nos échanges? L’espoir.
Des anecdotes concernant mes séjours à la Fondation? J’en ai plein d’autres.
Quand je suis arrivé au Centre régional de Gatineau au début de mes traitements, j’avais peur de la mort. Mais heureusement, mon séjour à la Fondation m’a permis de réapprendre à vivre avec cette peur.
À Montréal, dans la navette vers le CHUM – offerte gratuitement aux résidents de l’Hôtellerie – j’ai découvert des êtres incroyables : les bénévoles de la Fondation. Ils nous parlent humainement, comme à des personnes et non comme à des malades. Cette simplicité est réconfortante, surtout dans ces moments anxieux d’examens et de traitements.
J’ai apprécié également la flexibilité du personnel qui m’a permis d’arriver un jour plus tôt que prévu pour échapper à la tempête de neige, et les tuques tricotées par des bénévoles, laissées gratuitement à disposition des résidents.
Mon passage à la Fondation a été essentiel pour moi. Dans nos vies, il manque des gens compatissants. Et tout au long de mes différents séjours, j’ai été épaulé par la bienveillance des bénévoles et des employés de la Fondation. Ils ont réellement permis d’atténuer une souffrance.
Si je pouvais passer un message à tous ceux et celles atteints d’un cancer, je leur dirai : ne lâchez pas! Vous n’êtes pas seuls.