L’histoire d’Isabelle Goupil : cancer et logistique

« Quand une infirmière lui a parlé de l’Hôtellerie de la Fondation québécoise du cancer en Estrie, ce fut comme un puits de lumière à travers cette lourde épreuve. »

En novembre 2017, la vie de mon père, celle de ma mère, de ma sœur et la mienne prennent un tout nouveau tournant quand nous apprenons que mon père a un cancer de la vessie.

Moins de six mois après le diagnostic, il subit une chirurgie pour une stomie à l’Hôpital Fleurimont de Sherbrooke où il est censé être hospitalisé une semaine. Finalement, son état de santé se détériore et son séjour se prolonge.

Cancer et logistique

Mes parents résident en Mauricie à plus d’une heure et demie en voiture de l’Hôpital et, avec les tempêtes de neige et les pluies verglaçantes, ma mère s’épuisait pendant les trajets. Ma sœur et moi avons alors tenté de prendre le relais, mais ça ne pouvait malheureusement pas devenir une solution sur le long terme. Elle s’est ainsi tournée vers une chambre d’hôtel près de l’hôpital afin de limiter les trajets.  

Pendant cette période, je n’avais jamais vu ma mère dans un tel état. Elle était très inquiète pour mon père et pour la première fois, je la sentais vulnérable. Ça ne lui ressemblait pas! À la maison, elle a toujours su maitriser n’importe quelle situation avec beaucoup de force et de confiance…

Quand une infirmière lui a parlé de l’Hôtellerie de la Fondation québécoise du cancer (FQC) en Estrie, ce fut comme un puits de lumière à travers cette lourde épreuve. Psychologiquement et physiquement, ma mère était si soulagée! Et nous aussi!

« Psychologiquement et physiquement, ma mère était si soulagée… »


Bien plus qu’un simple hébergement, et bien plus chaleureux qu’une chambre d’hôtel 

Le service d’hébergement de la FQC comprend des repas ainsi que les transports entre l’Hôtellerie et l’Hôpital; tout est prévu afin que les patients et leurs proches puissent se concentrer sur la maladie, plutôt que sur la logistique.
 
Sur place, un éventail d’activités s’offre aux résidents, telles que de la massothérapie, de la kinésiologie, de l’onco-yoga, de l’art-thérapie, etc. Mon père était déjà en contact avec quelqu’un de la Fondation en Mauricie pour être accompagné par des professionnels de la santé (kinésiologues, massothérapeutes, etc.) au moment où il rentrerait à la maison.

« Son retour, nous l’attendions tous avec impatience…»

Son retour, nous l’attendions tous avec impatience. Mais il n’a jamais eu lieu. Trois semaines après son admission à l’hôpital, mon père décédait d’une hémorragie abdominale, triste conséquence de la complexe chirurgie qu’il avait subie.
 

Le personnel fait toute la différence

Ma mère m’avoua que « Madame Suzanne », la réceptionniste de l’Hôtellerie, ainsi que l’ensemble des employés furent une vraie source de réconfort. Grâce à un accueil chaleureux, des discussions franches et honnêtes (personne à la Fondation n’a peur d’utiliser le mot « cancer »), ma mère a pu se sentir à la bonne place. On ne la prenait pas en pitié et on s’informait régulièrement de l’état de son mari.

« Grâce à un accueil chaleureux, des discussions franches et honnêtes […] ma mère a pu se sentir à la bonne place. »


Elle a été en mesure de se ressourcer et a pu récupérer toute l’énergie et le courage nécessaires pour assister son époux au quotidien et surtout dans ses derniers moments. Dès 7 h le matin, elle était à son chevet et restait avec lui toute la journée. Sans la Fondation québécoise du cancer, je ne sais pas si elle en aurait été physiquement et mentalement capable.

Depuis ces événements, Mme Suzanne Bergeron, la mère d’Isabelle Goupil, est devenue une fidèle donatrice en reconnaissance des services qu’elle a reçus.

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